Elle aurait pu - par le même coup - prendre de la valeur.

M. Murat Yakin a tenté, joué même, avec la marque Football Suisse. D'un coup - en passant à un 3-5-2 - il a pensé la façonner à son image. Si la Suisse avait gagné = génie ! Il aurait valorisé la marque Football Suisse comme jamais. Son équipe jouerait au Qatar le premier quart de finale d'une coupe du monde ! Dommage. Schade. Peccato. Che pcho !

Il a joué et perdu. La marque Football Suisse s'est plutôt dépréciée. Si le score était moins sévère, normal. La marque Football Suisse aurait continué sa trajectoire - bonne équipe, pas facile à jouer, mais pas impossible. Le score de 6-1 marque les esprits. La marque en prend donc un coup. Nous sommes loin de faire partie des grandes nations de football (même en étant la plus petite) dont la marque de fabrique (celle des grandes nations), c'est jouer (pas toujours bien) et/pour gagner.

Cet événement me rappelle un élément important dans le travail de valorisation de marque : il y a des opportunités qu'il faut réussir. La préparation doit être à la hauteur et tout, à niveau. Si je souligne cela, c'est que j'ai eu le sentiment en entendant M. le Président Dominique Blanc de l'Association suisse de Football lors de son debriefing face à la presse que le message passé "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" était bien vide et n'aide en rien à valoriser la marque Football Suisse.

Qu'en pensez-vous ?

Source pour le propos de M. Blanc https://www.rts.ch/sport/football/13607553-fifa-coupe-du-monde-2022-murat-yakin-nous-ne-meritions-pas-daller-plus-loin.html