Si le n° spécial COP27 - Les jeunes font "Le Temps" - est critiqué.

D'abord les références :

la photo date de 2005, elle vient de wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_(quotidien_suisse)

https://www.letemps.ch/dossiers/special-cop27-jeunes-temps

https://www.letemps.ch/opinions/temps-atil-donne-place-jeunes-militants-numero-special-climat

Format spécial du journal - Belle initiative ! Boum ! Critiques. C'était pas les bons jeunes... J'exagère, c'était trop de mêmes jeunes, militants... selon les personnes critiques.

C'est vrai, que les gens ont raison de réagir. "Le Temps" vient de signer avec la NZZ un partenariat stratégique, et dit clairement s'investir pour faire avancer le développement durable, une preuve que la marque est trop "pro climat" ? A vous de juger... https://www.letemps.ch/economie/un-partenariat-strategique-inedit-entre-nzz-temps

Ce qui me pousse à écrire c'est toujours l'angle de la marque. Qu'est-ce que Mme Zeynep Ersan Berdoz, directrice stratégie et développement du "Temps" peut-elle apprendre de ce événement ? Peu. Beaucoup.

Peu. Si nous restons au niveau des détails, la critique est liée à la méthode, à la communication, au type d'action, à la mise en forme. Bref, le produit "n° spécial COP27" est améliorable. Mme la Direction et le Comité de Direction du journal peuvent s'en satisfaire.

Beaucoup. Si je remonte au niveau global. Les retours questionnent directement la vision de l'avenir du journal, sa façon de se proposer à ses lecteurs, son travail avec des formes de journalisme plus ou moins classiques, son rapport aux propos de citoyen-ne.

Il interroge aussi sur le degré de confiance à la marque "Le Temps" - à peine un nouveau format, tout de suite des jugements.

Enfin, ces retours poussent "Le Temps" à y revenir dans sa rubrique Hyperlien, de justifier un travail pourtant professionnel, là c'est l'état d'esprit de la marque, sa philosophie, ses principes d'actions qui peuvent être impactés.

Que cela soit au niveau des détails ou global, ce qui arrive au "Temps" est salutaire. Chaque entreprise devrait faire ce va-et-vient entre les fondamentaux de sa marque et les réalités vécues. Cela lui permet d'apprendre et avancer.

Qu'en dites-vous Madame Zeynep Ersan Berdoz, directrice stratégie et développement du "Temps". Et vous ?